Il n'y aura pas de retraite (et c'est une bonne nouvelle pour les Architectes)
Il n’y aura pas de retraite (et c’est une bonne nouvelle pour les Architectes)
Si vous avez moins de 50 ans, faire confiance au système de retraite par répartition est un pari mathématiquement perdant.
Ce n’est pas une opinion politique. C’est de l’arithmétique.
Démographie déclinante + Dette publique explosive = Faillite inévitable du système.
Les gouvernements le savent. Ils repoussent l’échéance. Ils ajustent les paramètres. Ils gagnent du temps.
Mais les mathématiques sont inflexibles.
Votre génération ne touchera pas ce qu’on lui a promis.
Et étrangement, c’est peut-être une bonne nouvelle.
L’arithmétique impitoyable
Le système par répartition
Le système de retraite français (et la plupart des systèmes occidentaux) fonctionne par répartition.
Les actifs d’aujourd’hui paient les retraites d’aujourd’hui.
Pour que ça fonctionne, il faut un ratio actifs/retraités favorable.
Les chiffres qui tuent
1960 : 4 actifs pour 1 retraité 1990 : 3 actifs pour 1 retraité 2020 : 1.7 actifs pour 1 retraité 2040 : 1.3 actifs pour 1 retraité (projection) 2060 : 1.1 actifs pour 1 retraité (projection)
Chaque actif devra financer presque un retraité complet.
C’est mathématiquement insoutenable.
Les options (toutes mauvaises)
Face à ce déséquilibre, les gouvernements n’ont que 3 options :
Option 1 : Baisser les pensions Les retraités reçoivent moins. Niveau de vie en chute libre.
Option 2 : Augmenter les cotisations Les actifs paient plus. Pouvoir d’achat en chute libre. Fuite des talents.
Option 3 : Repousser l’âge de départ Travailler plus longtemps. 67 ans ? 70 ans ? 75 ans ?
En pratique, les gouvernements font un mix des trois, progressivement, pour étaler la douleur.
La projection réaliste
Si vous avez 35 ans aujourd’hui :
- Âge de départ probable : 67-70 ans
- Pension probable : 50-60% de ce que touchent les retraités actuels (en valeur réelle)
- Durée de cotisation : 45+ ans
Vous travaillerez plus longtemps pour toucher moins.
Le concept obsolète de “retraite”
Au-delà des chiffres, c’est le concept même de retraite qui est un produit de l’ère industrielle.
L’origine de la retraite
La retraite moderne a été inventée par Bismarck en Allemagne (1889).
L’idée : Vous travaillez dur dans les usines pendant 40-45 ans, puis l’État vous verse une pension pour vos dernières années.
À l’époque :
- L’espérance de vie était de 65-70 ans
- L’âge de la retraite : 65 ans
- Durée moyenne de retraite : 0-5 ans
C’était un système soutenable car peu de gens vivaient assez longtemps pour en profiter.
Le monde a changé
Aujourd’hui :
- L’espérance de vie : 80-85 ans
- L’âge de la retraite : 62-65 ans
- Durée moyenne de retraite : 20-25 ans
Le système a été conçu pour 5 ans de pension, pas 25.
L’absurdité du modèle
Le modèle industriel de la retraite dit :
“Tu souffres pendant 40 ans dans un travail que tu n’aimes pas, puis tu te ‘reposes’ jusqu’à la mort.”
C’est un modèle de vie différée.
Vous échangez votre jeunesse contre une promesse de repos futur.
Mais :
- Le travail qui “fait souffrir” est un choix, pas une fatalité
- Le repos de la retraite arrive quand vous êtes fatigué et malade
- La promesse elle-même n’est plus garantie
L’Architecte ne prend pas sa retraite
L’Economic Architect a une approche radicalement différente.
Pourquoi prendre sa retraite ?
La retraite répond à un besoin : échapper à un travail pénible.
Mais si votre “travail” consiste à :
- Piloter des systèmes passionnants
- 2-5 heures par semaine
- Depuis n’importe où dans le monde
- Pour des revenus qui tombent automatiquement
Pourquoi arrêteriez-vous ?
La retraite perpétuelle
L’Architecte vit dans une retraite perpétuelle.
Il a :
- La liberté de temps (pas d’horaires imposés)
- La liberté géographique (pas de lieu imposé)
- La stimulation intellectuelle (des projets intéressants)
- Les revenus (sans dépendre de l’État)
C’est la retraite sans l’attente.
Le meilleur des deux mondes
L’Architecte combine :
- Le temps libre du retraité
- L’énergie et la santé de la jeunesse
- Les revenus d’un actif
- La stimulation d’un entrepreneur
Il n’attend pas 65 ans pour “vivre enfin”. Il vit maintenant, tout en construisant.
L’AES comme solution au problème de la retraite
L’AES (Autonomous Economic System) résout le problème de la retraite de manière élégante.
Ce que l’AES offre
Revenus indépendants de l’âge Votre système génère des revenus que vous ayez 30, 50 ou 80 ans. Pas de “fin de carrière” qui coupe les revenus.
Revenus indépendants de votre santé Si vous tombez malade, le système continue. Pas de perte de revenus liée à l’incapacité physique.
Revenus transmissibles Vous pouvez léguer votre AES à vos enfants. C’est un héritage productif, pas juste un capital dormant.
Revenus évolutifs Votre AES peut croître avec le temps. Contrairement à une pension fixe qui s’érode avec l’inflation.
Comparaison des modèles
| Aspect | Retraite classique | AES |
|---|---|---|
| Début des revenus | 65-70 ans | Dès que le système est construit |
| Montant | Fixe, érodé par l’inflation | Variable, potentiellement croissant |
| Dépendance | État (risque politique) | Vous-même (risque maîtrisable) |
| Héritage | Aucun (s’arrête à la mort) | Transmissible |
| Activité | Inactivité forcée | Activité choisie |
| Sens | Souvent perte de sens | Création continue |
Construire votre “Plan Retraite AES”
Comment structurer votre approche pour une sécurité à long terme ?
Phase 1 : Construction (30-45 ans)
Objectif : Construire votre portefeuille d’AES
Actions :
- Lancer votre première MEP
- Itérer et optimiser
- Réinvestir les profits dans de nouveaux systèmes
- Diversifier (niches, géographies, types d’actifs)
Cible : 3-5 AES stables générant 5-10K€/mois total
Phase 2 : Consolidation (45-55 ans)
Objectif : Stabiliser et sécuriser
Actions :
- Automatiser au maximum
- Documenter pour la transmission
- Réduire le risque (diversification)
- Construire des “actifs défensifs” (moins sexy mais plus stables)
Cible : Revenus suffisants pour vivre sans toucher au capital
Phase 3 : Croisière (55+ ans)
Objectif : Profiter et transmettre
Actions :
- Maintenance minimale
- Exploration de nouveaux projets (par passion, pas par nécessité)
- Préparation de la transmission
- Optimisation fiscale de la succession
Cible : Liberté totale + héritage préparé
L’objection : “Mais c’est risqué !”
Certains diront : “Compter sur des systèmes digitaux pour sa retraite, c’est risqué !”
Examinons les risques comparés.
Risques du système de retraite classique
- Risque politique : Réformes, baisses de pension, recul de l’âge
- Risque démographique : Moins d’actifs pour payer
- Risque économique : Crise qui vide les caisses
- Risque d’inflation : Pension fixe qui perd sa valeur
Vous n’avez aucun contrôle sur ces risques.
Risques de l’AES
- Risque technique : Changement d’algorithme, panne
- Risque de marché : Niche qui s’essouffle
- Risque de concurrence : Nouveaux entrants
Vous avez un contrôle significatif sur ces risques :
- Diversification des systèmes
- Adaptation continue
- Veille technologique
Le vrai calcul du risque
Le risque n’est pas “AES vs Pas de risque”.
Le risque est “AES vs Système de retraite fragile”.
Comparé à un système de retraite mathématiquement condamné, un portefeuille d’AES bien diversifié est moins risqué.
La dimension psychologique
Au-delà des aspects financiers, la retraite pose un problème psychologique.
Le syndrome du retraité
Beaucoup de retraités souffrent de :
- Perte de sens (plus de “rôle” dans la société)
- Perte d’identité (qui suis-je sans mon travail ?)
- Isolement social (collègues disparus)
- Déclin cognitif (moins de stimulation)
- Dépression (sentiment d’inutilité)
La retraite “rêvée” devient parfois un cauchemar.
L’avantage de l’Architecte
L’Architecte n’a pas ce problème.
Il reste :
- Actif : Toujours des projets à piloter
- Stimulé : Apprentissage continu
- Connecté : Communauté d’Architectes
- Utile : Création de valeur continue
- Identifié : “Je suis Architecte” reste vrai
Il peut choisir son niveau d’activité. Semaine chargée ou semaine légère, selon son envie.
Conclusion
Le système de retraite par répartition est un anachronisme condamné.
Il a été conçu pour un monde qui n’existe plus :
- Démographie croissante
- Espérance de vie courte
- Travail physique pénible
Ce monde a disparu. Le système survivra encore quelques décennies, en mode dégradé.
Mais vous ne pouvez pas compter dessus.
L’Economic Architect a compris cela.
Il construit sa propre sécurité :
- Des AES qui génèrent des revenus
- Une liberté de temps dès maintenant
- Une stimulation intellectuelle continue
- Un héritage transmissible
L’AES n’est pas un complément à la retraite.
L’AES EST la retraite. Une retraite perpétuelle.
Commencez à la construire maintenant.
N’attendez pas 65 ans pour découvrir que la promesse était vide.